Xavier Ducon de Laconnerie
"Tout le monde peut se tromper" comme disait le hérisson en descendant d'une brosse en chiendent.
Avec le scénario de "nouvel épisode" tournant à "drôle de drame", on a vécu quelques journées riches en rebondissements et bondissements, surtout du côté des médias. Par exemple, sur les chaînes d'information en continu (comme le courant du même nom), ce fut: jour un: Il est enfin arrêté; jour deux: ce n'est pas lui; jour trois: ce qui s'est "vraiment" passé (car la vérité à ses droits!).
En fait, il ne s'agit que d'une méprise bien humaine en trois mouvements:
- une dénonciation anonyme
- une mesure de sauvegarde (principe de précaution)
- une vérification aussi approndie que rapide, et non concluante.
Il doit se passer tous les jours ce genre d'erreurs et pas seulement dans la police.
Il faut néanmoins avoir pitié de quelqu'un, pas le policier écossais qui a été un peu vite en besogne, mais le pauvre retraité dont le nom, l'adresse, la maison (mais ni la photo ni l'ADN) ont illustré les reportages. Il ne souhaite pas s'exprimer (pas utile de dévoiler son visage de bon père tranquille). Néanmoins, il pourrait exiger non seulement des excuses mais aussi un dédommagement pour atteinte à sa sérénité. Le faire reviendrait à revenir dans l'actualité s'il s'agissait d'une procédure... Reste que pour lui comme pour l'assassin présume: Pour vivre heureux -si possible- vivons cachés -autant que possible.